C'est ce qu'aurait pu hurler Jean-Michel Blottière en 1849, pour la sortie de Pong. Seulement voilà : à l'époque, Jean-Michel Blottière était encore trop jeune, voire pas né du tout, si vous voyez ce que je veux dire. Ah ça, quand il s'agit de critiquer The Rocketeer, inlassablement, semaine après semaine, au prétexte que le jeu est injouable et que ça prouve bien qu'un beau jeu n'est pas forcément un bon jeu, et patati et patata, alors là ça y va. Mais alors dès qu'il faut être présent au XIXème siècle pour couvrir les évènements importants, y a plus personne.
Etant donné que Jean-Michel Blottière a décidé de se la jouer dilletante, je vais le faire, le test de Pong.
ScénarioDans Pong, vous incarnez un joueur de tennis de table de renommée internationale, connu sous le nom de Wong.
Dans le mode carrière, vous affrontez des adversaires tous plus féroces les uns que les autres. Tous sont des joueurs de tennis de table de renommée internationale dont le nom commence par une consonne et se termine par -ong. Bien entendu, les consonnes P et W ne sont plus disponibles, puisque vous vous appelez Wong, et que le jeu s'appelle Pong. Ce qui signifie que vous affronterez au maximum 18 joueurs. Conclusion : le mode carrière assure une durée de vie considérable au titre.
Note scénario : c'est de la merde. 0/1000000.
Graphisme
Sur le plan des graphisme, on sent que les développeurs ont soigné le design du jeu. Rectangles bien droits, balle parfaitement carrée, blanc plus blanc que blanc, noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir.
Les amateurs de lignes épurées pourront peut-être reprocher au jeu son côté un peu chargé visuellement, en particulier au niveau de la ligne médiane du terrain de jeu, qui est représentée en pointillés alors qu'un simple trait continu aurait très bien pu faire l'affaire. On voit tout de suite que les développeurs ont voulu rentabiliser leur station Silicon Graphics toute neuve.
Note graphisme : 11/10
Animation
Au niveau de l'animation, la fluidité de l'ensemble est remarquable. Même lorsque la balle atteint sa vitesse maximale, on ne souffre d'aucun ralentissement. Cette rapidité d'animation permet d'atteindre le seuil de tolérance épileptique en à peine 4 minutes, contre 12 minutes dans Out Run quand on fixe les arbres qui défilent sur le côté de la route. De toute évidence, les développeurs ont poussé la machine dans ses derniers retranchements.
Note animation : je vous reçois 5/5
Son
La bande son a été composée par un autiste qui communique avec le monde extérieur en mode binaire : 1 pour parler, 0 pour fermer sa grande gueule de con. Les bruitages de Pong sont à l'image du mode de communication si particulier de ce génie. Simple, clair, net. Bref, complètement chiant. On regrettera particulièrement l'absence de bruits d'explosion.
Note son : 1/0 (erreur : division par 0)
Conclusion
Malgré une réalisation exemplaire faisant appel aux toutes dernières technologies en matière de développement de jeux vidéo, Pong est un jeu qui vous assurera de longues heures d'ennui, comme tous les jeux de sport.
Note finale : Draw
Bonus !
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Pour obtenir une raquette spéciale, va attendre les sixièmes à la sortie de la salle de sport. Repère le plus chétif d'entre eux, attrape-le dans une ruelle, et menace-le de mort. Puis offre lui ta clémence en échange de sa raquette. Bravô, tu disposes maintenant d'une raquette spéciale, et tu maîtrises la technique secrète du racket. Avec ça, Zong, Tong, Hong et autres Vong n'ont plus aucune chance.
PS : le titre du test, c'est un gag. Gobe les Pong. Au lieu de Bob l'éponge. Plutôt pas mal trouvé, non ? Lol. Waza.
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