26 mars 2009

Y a pas que des cons (mais y en a quand même)

Quand les jeux vidéo ont bon dos
Ecrans.fr revient sur l'affaire du garçon qui poignarde sa soeur à cause d'une histoire de jeux vidéo sauf qu'en réalité c'est la mère qui a tout inventé.
Extrait : "C’est un scénario qui surfe sur l’image artificielle que les médias fabriquent eux-mêmes du jeu vidéo et non pas sur une image réelle, statistique et informée, qu’ils renverraient après l’avoir observé. C’est cette boucle autiste, cette circularité d’un cliché qui s’auto-alimente en dehors de toute raison et jusqu’au dérapage cruel que le fait divers d’Uckange met au jour."

Yann Leroux : "il n'y a pas d'addiction aux jeux vidéo"
Un psychanaliste explique qu'il n'y a pas d'addiction au jeu vidéo. C'est sûrement un charlatan, puisque tout le monde sait qu'il y a une addiction aux jeux vidéo (qui rendent violents, par ailleurs).
Extrait : "Une des critiques récurrentes des jeux qui a donné naissance à la notion d’addiction est le temps qu’on y passe. A croire que les éditeurs font exprès de faire de bons jeux, avec lesquels on veut passer du temps pour s’amuser. Mais il n’y a pas que les jeux vidéos qui procurent des plaisirs. On peut passer des heures à jouer aux échecs ou à un jeu de plateau et à ne pas être content quand il faut s’arrêter. Les stimulations qu’apportent les jeux vidéo sont des aides à penser. Ce ne sont pas des excitations vaines, dont on ne sait rien."

Bon alors évidemment, tout ça n'empêchera pas le président allemand de penser que les jeux vidéo violents transforment de gentils adolescents amateurs de ping-pong en psychopathes (contrairement à la possession d'armes à feu, qui est tout à fait normale).

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