15 déc. 2008

A ne pas rater : la dilogie "Maman j'ai raté l'avion"



Comme souvent à cette période, Kevin McAllister fera son retour sur nos écrans. Cette année, les deux épisodes de la saga (je fais abstraction des pseudo-suites "Maman je m'occupe des méchants", sans Macaulay Culkin) sont au programme sur France 2 : Maman j'ai raté l'avion le mardi 23 décembre à 15h00 ; Maman j'ai encore raté l'avion le 24 décembre à 14h55.

Critique cinéma de qualité professionnelle :
Fable sociale post-moderne dénonçant les excès de la société de consommation, la saga Home Alone* est une oeuvre complexe, aux multiples niveaux de lecture. Car dans le vertigineux tourbillon d'évènements au sein duquel il se trouve embarqué malgré lui, le jeune Kevin McAllister est-il une victime, un héros ou simplement le jouet du destin ? Servi par un jeu d'acteur sensible et néanmoins efficace, le réalisateur Chris Columbus guide le spectateur dans les méandres d'un affrontement entre l'humanité - symbolisée par Kevin - et l'image de sa propre déchéance - représentée par les cambrioleurs. Nous replongeant dans une Amérique de fin de XXème siècle, Columbus a choisi de situer son œuvre à la période de Noël : tel Dickens, par le contraste qu'il opère ainsi entre le festif de cette époque de l'année et le tragique des évènements qui surviennent, il fait ainsi ressortir en une émotion unique les deux facettes d'une même réalité : l'oeuvre est, à l'image de la vie elle-même, une combinaison complexe de rires et de larmes. Tandis que résonne la musique de fin, on ne peut s'empêcher de penser : Home Alone, c'est comme un clown qui meurt.

*le titre original a été employé pour montrer qu'ici on n'est pas des amateurs ; parfois on boit du chocolat Van Houten sans même rajouter de sucre



A voir également : Gremlins, le 23 décembre à 20h45 sur Gulli (attention collision avec le lancement de la série Clone Wars sur W9).

Critique cinéma de qualité professionnelle :
Fable sociale post-moderne dénonçant les excès de la société de consommation, la saga Gremlins est une oeuvre complexe, aux multiples niveaux de lecture. Car dans le vertigineux tourbillon d'évènements au sein duquel il se trouve embarqué malgré lui, le jeune Billy Peltzer est-il une victime, un héros ou simplement le jouet du destin ? Servi par un jeu d'acteur sensible et néanmoins efficace, le réalisateur Joe Dante guide le spectateur dans les méandres d'un affrontement entre l'humanité - symbolisée par Gizmo le mogwaï - et l'image de sa propre déchéance - représentée par les Gremlins. Nous replongeant dans une Amérique de fin de XXème siècle, Dante a choisi de situer son œuvre à la période de Noël : tel Dickens, par le contraste qu'il opère ainsi entre le festif de cette époque de l'année et le tragique des évènements qui surviennent, il fait ainsi ressortir en une émotion unique les deux facettes d'une même réalité : l'oeuvre est, à l'image de la vie elle-même, une combinaison complexe de rires et de larmes. Tandis que résonne la musique de fin, on ne peut s'empêcher de penser : Gremlins, c'est comme un clown qui meurt.

6 commentaires:

Kodiak a dit…

Tu es un brillant critique Dr Chewbacca.

Dr Chewbacca a dit…

Pour seulement 5€ je te fais une critique de film personnalisée ; tu choisis le film. Seule condition : il faut que le film se passe à Noel

Master of the Universe a dit…

A noter que Maman j'ai raté l'avion passera dans ce temple de la culture cinématographique qu'est la Cinémathèque le 31 décembre à 15 h:

Je vous cite un extrait de la présentation du film : Par mégarde, le jeune Kevin est oublié chez lui alors que ses parents partent en voyage. D'autres enfants se retrouvent seuls, livrés à eux-mêmes : c'est le cas de Chihiro, ou encore des deux enfants de La Nuit du chasseur. Avec humour ou avec courage, ils tiennent tête à la nuit noire et à l'inconnu.

- Cette turbulente aventure de Noël dans une ville américaine tranquille évoquera sans doute quelque chose à ceux qui connaissent Gremlins. C'est normal : Chris Columbus, l'auteur de la folle histoire des Gremlins, est aussi le réalisateur de ce film. Quelques années plus tard, il réalisera les deux premiers volets de Harry Potter.

Anonyme a dit…

Ne pas oublier le film jamais sorti en salles: "Maman j'ai raté l'avion et ai passé la nuit chez Mickael Jackson" qui valut un procès à la star de la pop.

Je ne sais pas si j'ai le droit de faire ce genre de blagues mais je m'en fous ;)

Dr Chewbacca a dit…

Du moment que tu ne télécharges pas illégalement le dernier album de Christophe Maé tu as le droit de tout faire sur internet.

Anonyme a dit…

Je te remercie de ta permission ;)

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